La beauté, plus qu'une philosophie ou un état d'esprit mais une véritable manière de voir le monde. Cette perception qui nous rend humain, mais aussi esthète. Quoi de plus normal donc que d'aimer le beau, de le critiquer, de le juger jusqu'à le comparer à notre définition, à nos critères de beauté. Même s'ils ne correspondent pas aux diktats des industriels, il est intéressant d'avoir un propre avis sur qu'est-ce qui rend quelque chose « beau ». Parfois nous pouvons être confronté à la transcendance, et la simple notion de beauté devient canon de beauté. Cela est possible dans le domaine des arts ou cela désigne une règle de proportions des dimensions des membres permettant d'obtenir une beauté idéale en sculpture et en peinture. La fameuse règle du nombre d'or en témoigne.
Mais aussi dans le domaine du mannequina où à une certaine époque Marilyn Monroe comme Grace Kelly étaient canon de beauté.
Donc la beauté ne serait pas quelque chose d'établi mais plutôt en mouvance en suivant les modes d'une époque? A en croire les différents artistes aux travers des époques qui reflète un visage, un corps, un buste tant fantasmé.
L'idéal de beauté dépend beaucoup du contexte historique auquel il appartient. Dès la fin du 15ème siècle les tabous religieux commencèrent à disparaître, c'est alors que l'on put admirer le corps nu des femmes.
Pendant la Renaissance le principal critère de beauté pour les femmes bourgeoises est le teint pâle. Elles utilisent le rouge pour les lèvres, cette couleur symbolise la pureté et la sensualité. Elles doivent avoir assez de formes. L'épilation n'est pas un phénomène de mode récent, toutes les civilisations ont voulu éliminer le poil qui était considéré par quelques un comme un symbole d'impureté ou encore pour marquer la différence entre l'homme et l'animal. Les femmes de cette époque s'épilaient principalement les parties visibles, comme le visage pour rendre leur front plus grand. Et les femmes de la noblesse pratiquaient aussi l'épilation pubienne, qui était très appréciée. On peut remarquer que la Joconde De Léonard de Vinci, ne fait pas exception a la règle, avec ses fin sourcils épilé, son teint pale et ses mains potelés et représente parfaitement l'image de la femme à la Renaissance.
Les femmes des classes populaires sont bronzées et musclées dû à leurs activités quotidiennes et considèrent le corps comme un outils de travail. C'est un profil bien différent de celui de la noblesse. A partir du XVIIème siècle, les critères sont toujours les mêmes sauf, que les femmes ont commencé à se faire une taille de guêpe à l'aide de corsets.
Les femmes connaissent un retour au naturel avec le siècle des lumières. Le teint et le maquillage doivent être plus naturel. Dans l'art, les femmes sont désormais représentées comme des beautés naturel, elles ne sont plus statique dans leur costume étroit mais en mouvement dans des tenues simples et certainement plus confortable.
Le XIXème siècle fait place à deux canons de beauté contradictoire. Le premier est appelé la «belle malade», il montre une femme malade et fragile. Ses principales caractéristiques sont le teint livide, la maigreur avec les joues creuses et des yeux cernés pour la fatigue. Cela met en avant le désespoir de ces femmes, d'un point de vue masculin ces critères les rendent mystérieuses, et elles sont donc fantasmées.
L'autre modèle, complètement opposé au premier est appelé «la petite bourgeoise». Les femmes de ce modèle ont une corpulence plus importante qui incarne la fécondité, et elles mettent en avant leurs formes par des faux culs et des corsets.
De plus grands changements vont bouleversé les critères de beauté à partir du XXème. Toute ces changements physiques, sont du a l'apparition des nouvelles technologies grâce à la révolution industrielle et à l'indépendance des femmes.
Le début du XXème siècle laisse place à une femme contemporaine, provocante et libérée. Les femmes se rebellent contre les traditions du passé et osent un look androgyne sous l'influence de grands couturiers. Désormais les femmes peuvent faire du sport, conduire, et travailler, donc la femme change de silhouette. La femme doit être mince mais en bonne santé. C'est aussi l'apparition de la coiffure «à la garçonne», avec des cheveux courts au carré.
Après la seconde guerre mondiale, les femmes commencent à préférer l'élégance et le chic. Marilyn Monroe devint une icône pour ces femmes qui se voulaient blondes et sensuelles. Les critères étaient alors une poitrine généreuse, des lèvres pulpeuses et un corps harmonieux. Dès lors, même les simples ménagères se désiraient glamour, les teintes de cheveux commencèrent à se banaliser.
Il a fallu attendre mars 1959 pour voir apparaitre la poupée blonde, nommée Barbie. Lors de son apparition Barbie était un symbole de modernité et du rêve américain. Sa silhouette de femme adulte, ses longs cheveux blonds et sa taille très fine l'ont rendu célèbre. Par la suite, elle est devenue la figure emblématique de la femme parfaite pour les jeunes filles jusqu'à devenir «le syndrome de Barbie».
En 1920, la France a vu apparaître «Miss France». De nos jours les critères du concours ont bien évolués. Depuis le début du XX, l'épilation des femmes a considérablement évolué. Auparavant les femmes ne s'épilaient que les parties visibles, ainsi que le pubis, tandis que désormais les aisselles et les jambes sont épilé: les vêtements court et les maillots de bain font leur apparition ainsi que la mode occidentale.
Désormais les techniques ne sont plus les mêmes, les produits ne sont plus toxique et des centres d'épilations on fait leurs apparitions dans les années 90.
Aujourd'hui ? La mode, la corpulence, l'épilation, tout ceci fait désormais parti du quotidien, de chaque individu, grâce aux technologies qu'un dermatologue esthétique ou un chirurgien possèdent, jusqu'à installer un sentiment d'infini liberté, jusqu'au risque de créer des clones…..
Nous avons compris qu'hier la peinture et la sculpture influer la beauté, aujourd'hui la mode projette les diktats du corps, la presse impose un visage parfait, et demain ? Si nous suivons les grands mouvements, nous espérons de ne pas voir émerger des robots aux proportions « parfaites ».